Alternant Commercial,
Je voyais la vente de manière plus traditionnelle qu’elle ne l’est aujourd’hui. En fait, maintenant, c’est quelque chose de beaucoup plus structuré, plus humain aussi.
Je m’appelle Emillien Bouesnard et je suis en deuxième année de BTS NDRC en alternance.
Pourquoi as-tu choisi le BTS NDRC ?
J’ai choisi le BTS NDRC parce que je voulais me tourner vers les métiers du commerce. J'avais compris que c'était ce qui me plaisait. Et comme la formation restait assez générale dans son approche, je n’avais pas envie de me spécialiser tout de suite dans quelque chose de trop précis ou de « niche ». Ça me paraissait donc être la meilleure solution à ce moment-là.
Quelle mission t’a le plus marqué en alternance ?
Je dirais que ce sont les rendez-vous clients. C’est vraiment ce qui forme le plus au métier du commerce selon moi, parce qu’on a ce contact direct. Dans mon cas, c’était avec des professionnels. C’est là qu’on apprend le plus, c’est aussi là qu’on fait le plus d’erreurs. Et je pense que mon premier rendez-vous m’a particulièrement marqué.
Avais tu une idée reçue sur la vente avant de commencer cette formation ?
Oui, je pense que j’en avais une. Je voyais la vente de manière plus traditionnelle qu’elle ne l’est aujourd’hui. En fait, maintenant, c’est quelque chose de beaucoup plus structuré, plus humain aussi. Avant, je l’imaginais un peu comme dans certaines séries, un peu à l’ancienne, voire parfois presque comme des escrocs entre guillemets. Aujourd’hui, je trouve que c’est beaucoup plus relationnel, vivant, et sincère.
Qu’est-ce qui fait un bon commercial selon toi ?
D’abord, il faut avoir des qualités relationnelles. C’est super important de créer un lien avec les personnes, même si ce lien est bref. Mais ce n’est pas tout : il faut aussi avoir de vraies compétences commerciales. C’est bien de savoir parler, mais il faut aussi réussir à vendre derrière. Il faut donc être capable de suivre une trame de vente, que ce soit en présentiel ou à distance, par exemple via du phoning. Et ça, ça vient avec le temps, avec l’expérience.
Quel est ton meilleur conseil face à un client difficile à convaincre ?
C’est vrai qu’il y a plein de profils de clients différents, avec plein de contraintes différentes. Mais je dirais que les plus compliqués, ce sont ceux qui ont des objections infondées. Là, il faut aller chercher le pourquoi, comprendre d’où ça vient, et leur montrer — toujours de manière cordiale — que cette objection n’a pas de fondement. Leur faire comprendre qu’on est là pour apporter une vraie solution, pas pour leur vendre n’importe quoi.
Qu’aimerais tu faire après ton BTS NDRC ? Entrer dans le monde du travail ou poursuivre tes études ?
Non, je ne compte pas m’arrêter là. À la base, j’étais parti pour découvrir les métiers du commerce, mais au fil des deux ans, j’ai eu pas mal d’échanges, notamment avec des professeurs de langue qui m’ont beaucoup inspiré. Maintenant, j’ai envie de partir vers le commerce international. Du coup, je vais probablement poursuivre mes études : soit en école de management international, soit en école de commerce orientée à l’international. L’idée serait de faire un BAC +5 et de partir à l’étranger pour développer ces compétences avec une vraie dimension géographique.